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[31-01-2024] L’École des Ingénieurs de la Ville de Paris poursuit son engagement en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes, avec une initiative organisée le 17 janvier 2024. Les élèves en 3ᵉ année du cycle ingénieur ont participé à une journée dédiée à la mixité dans les métiers de l’ingénierie.

 

Une Grande École engagée dans la féminisation des métiers de l'ingénierie

L’EIVP est largement mobilisée pour la féminisation des métiers d’ingénieurs et affiche fièrement former « autant d’ingénieures que d’ingénieurs ». Son classement en tête sur le critère “Diversité et Inclusion” du classement ChangeNOW / Les Échos START / Deloitte des Écoles les plus engagées dans la transition écologique et sociale, témoigne de son engagement sur ces sujets.

Cette journée sur la mixité dans l’ingénierie s’inscrit dans les actions menées par l’EIVP pour répondre au 5ᵉ Objectif de Développement Durable de l’ONU “Réaliser l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles”. L’EIVP promeut la parité entre les femmes et les hommes dans les études d'ingénierie et met en œuvre des initiatives en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. 

 

Charte de l’ingénierie pour la mixité par Syntec-Ingénierie

L’École est reconnue sur cette thématique par la fédération Syntec-Ingénierie qui a présenté sa Charte de l’ingénierie pour la mixité, élaborée pour accélérer la féminisation de la profession qui est en première ligne pour mener à bien les grandes transitions sociales, environnementales et technologiques.

En, France 1 ingénieur diplômé sur 3 seulement est une femme. Cette proportion se répercute mécaniquement dans les sociétés d’ingénierie qui enregistrent au global un taux de féminisation de 31%. Ces chiffres, issus d'une Enquête Syntec-Ingénierie datant de 2022, révèlent également des disparités au sein des instances dirigeantes (15% de femmes), soulignant la nécessité d’actions continues.

Les écarts sont moins prononcés dans les premières années d’expériences professionnelles, mais se creusent avec l’avancement dans la carrière. À partir de 10 ans d’ancienneté, on observe une baisse significative de la féminisation qui représente 22% des effectifs contre 26% en début de carrière (données issues de la Charte de l’ingénierie pour la mixité de Syntec-Ingénierie).

Les entreprises signataires de la Charte de l’Ingénierie pour la Mixité s’engagent à se mobiliser pour faire évoluer l’image de l’ingénierie auprès des jeunes, à assurer une égalité de traitement entre toutes et tous, tout au long de leur carrière, à favoriser un équilibre vie personnelle / professionnelle, et à encourager l’accès aux postes de direction pour les femmes.

Au sein du Groupe Artelia, première ingénierie française indépendante et multidisciplinaire de conseil, d’ingénierie et de management de projets, la féminisation des métiers de l'ingénierie et la promotion des femmes à des postes de management et de direction sont également une priorité. Le Groupe a pour objectif notamment de garantir une rémunération équivalente entre les femmes et les hommes ce qui se traduit par les objectifs suivants : l’absence de différence de traitement entre les femmes et les hommes, ainsi que l’engagement d’apporter des mesures correctives à toutes les situations en cas d’écart constaté. 
Par ailleurs, Artelia agit en prévention, en sensibilisant par la formation ses collaborateurs et collaboratrices au sexisme et stéréotypes pouvant conduire à des comportements inappropriés.
Le Groupe Artelia fait partie des 76 entreprises signataires de la Charte de l'Ingénierie pour la Mixité de Syntec-Ingénierie.

 

Écart de salaire et négociations salariales

“La question du salaire n’est pas un tabou, vous êtes toutes et tous légitimes à l’aborder en exprimant votre ambition, ce qui vous motive…” : Carole Guilhem, souligne ici l’importance d’aborder la question du salaire. C’est pourtant une question parfaitement légitime et très importante pour obtenir la rémunération que l’on pense mériter.

De plus, les écarts de salaire entre les femmes et les hommes persistent encore de nos jours. Selon l’Observatoire des Inégalités, les femmes gagnent en moyenne 24% de moins que les hommes. Les femmes peuvent parfois être confrontées à des stéréotypes de genre qui suggèrent qu’elles soient moins enclines à négocier ou moins compétentes. Par conséquent, seulement 53% des femmes négocient leur salaire à la première embauche (Source : "Baromètre Égalité Professionnelle femmes-hommes 2023, Étude de la chaire "Impact Positif" d’Audencia)

Nos étudiantes en troisième année du cycle ingénieur ont ainsi eu l’occasion d’assister à un atelier “Osez négocier son salaire”, une opportunité précieuse pour développer leurs compétences en négociation salariale. Cet atelier a été conçu afin de les doter des connaissances pratiques nécessaires pour aborder avec confiance et assurance la question du salaire lors de leurs futurs entretiens d'embauche. Il vise également à renforcer leur aptitude à défendre leur juste valeur sur le marché du travail, contribuant ainsi à réduire les écarts salariaux persistants entre les femmes et les hommes.

L’EIVP témoigne son engagement en faveur de la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes dans le domaine de l’ingénierie, tant au niveau de la formation que des actions concrètes en partenariat avec des entreprises engagées. L’éducation sur la mixité et la négociation salariale devient ainsi une étape essentielle pour construire un avenir professionnel plus équitable. Et l’EIVP se positionne en tant qu’acteur clé dans la création d’un environnement professionnel plus inclusif et diversifié.